En négligeant la sexualité ou en ne la prenant pas en compte, nous sommes plutôt dans un déni, pourtant elle a toujours une influence sur notre vie ( ce n’est pas le cas de personnes conscientes de leur asexualité ). Au contraire, en la conscientisant nous pouvons avoir une influence sur nos expériences, notre évolution et traiter la sexualité comme une base fondamentale – la source de volupté, de joie de vivre et de connaissance de soi. Notre développement psychosexuel a une répercussion sur notre estime de soi sexuel. Au cas où notre évolution était erronée, notre estime de soi sexuelle est basse ou dépendante de l’autre. Dans mon activité, je propose une rééducation sexuelle. Ce n’est pas l’éducation de base qu’on reçoit dans sa jeunesse pour être préparés aux situations qui nous attendent. C’est un acte conscient de personnes adultes qui souhaitent rattraper ce qui ne leur a pas été garanti au bon moment. Les personnes que j’accompagne deviennent les maîtres de leur propre processus d’apprentissage et reprennent la responsabilité pour leur vie et une bonne estime de soi sexuelle.

 

Nous sommes des êtres multi-couches, c’est-à-dire nos psychismes se constituent par de nombreuses couches tout au long de notre vie. Ces couches correspondent ensuite à nos attitudes, comportements et préférences. Notre sexualité a sa place dans chacune de ces couches. Si certaines de nos parties demandent d’être guéries nous sommes obligés de creuser couche par couche. Il n’y a pas de raccourci, mais cela garantit les changements durables.

Au-delà de ça, la sexualité siège dans toutes nos dimensions :